L’artiste est un citoyen comme un autre, bien sûr, c’est un porteur d’un discours personnel, mais faisant partie intégrante de la société. Les artistes se sont toujours exprimés en faveur de la protection de la planète. Si ce pratique véhicule un message, et qu’ils s’inspirent souvent de l’actualité, de son quotidien, alors pourquoi ils ne pourraient pas jouer un rôle déterminant sur le développement durable ? Mais l’artiste a-t-il le pouvoir de changer les choses, vu que la culture est tellement ignorée par les grands de ce monde ? Bien évidemment, l’émergence d’un art écologique ne fait que commencer.
Aspects théoriques
Plusieurs concepts sont abordés par les artistes et qui peuvent être utilisé pour interpréter les pratiques et perspectives écologiques. Ces quatre orientations ont été identifiées : restauration écologique, restauration sociale, design écologique et environnemental. L’art écologique comprend notamment des approches variées et nombreuses, parmi lesquelles se trouvent : l’esthétique vivante et relationnelle, les travaux pédagogiques ou didactiques, les œuvres de rencontre directe, les approches éco-poétiques, les sculptures sociales, les projets militants, les projets de restauration et la représentation artistique. Les artistes écologiques doivent proposer des solutions, informer le public, réhabiliter l’écosystème, et créer des œuvres en se focalisant sur l’environnement.
Historique
1969 est une année clé des pratiques artistiques écologiques. Aux origines de l’art écologique se trouvent la photographie et la peinture de paysage, l’art durable, le land art et l’art environnemental. Dans son livre Arts of the Environment en 1972, l’essai Art and Ecological Consciousnes de Gyorgy Kepes présente que l’art écologique est différent de l’art environnemental. En 1993, une exposition et un atelier axés sur l’art et les écosystèmes sont organisés par Don Krug, Renee Miller et Barbara Westfall au sein de la Société. En 2009, Jean Daviot fait pousser des mots géants en herbe. Et ainsi de suite continua l’émergence d’un art écologique.
Dans ce cas, qu’est-ce que l’art écologique ?
Les praticiens de l’art écologique sont des militants, des philosophes, des scientifiques et des artistes qui participent aux projets d’éducation à l’environnement, de réhabilitation écologique et de gestion restauratoire. Ils traitent de l’esthétique, de l’éthique, de la politique, de l’économie et de la culture compte tenu de leurs impacts sur les écosystèmes. L’art écologique se distingue de l’art environnemental, dont il vise à dynamiser, réhabiliter et préserver les ressources, l’écologie de la Terre et les formes de vie. L’émergence d’un art écologique a donc pour but de sauver la planète en s’attachant aux principes des écosystèmes.